Le Festival des Écrivains du Monde célèbre pendant plusieurs jours la littérature internationale. Proposée par l’université Columbia et la Bibliothèque nationale de France, cette première édition réunira à Paris pour des débats, performances et lectures, 30 écrivains de renommée mondiale : Chimamanda Ngozi Adichie, John Banville, Richard Ford, David Grossman, Ma Jian, Amin Maalouf, Petros Markaris, Catherine Millet, Michael Ondaatje, Salman Rushdie, Edmund White et beaucoup d’autres.
Une douzaine de lieux sont partenaires de l’évènement, parmi lesquels la Bibliothèque Nationale de France, le Théâtre des Abbesses ou encore le musée du Louvre qui présente trois rendez-vous de lecture et de rencontre avec trois grands auteurs de notre temps. En leur compagnie, il sera question de littérature, de l’art et de la vie…
A signaler le samedi 21 septembre de 13h30 -14h30, Bibliothèque nationale de France – Grand Auditorium, la conversation avec Amin Maalouf : Identité et conflit.
C’est à Beyrouth qu’Amin Maalouf voit le jour, mais il quitte son pays en 1976, en raison de la guerre civile. Il vit depuis lors en France et écrit en français, alors qu’il ne s’agit pas de sa langue maternelle. Ses œuvres sont récompensées à de nombreuses reprises. Elles comprennent Le Rocher de Tanios, Les jardins de lumière, Les échelles du Levant ou encore Origines, son livre le plus autobiographique qui traite de la problématique identitaire et de l’expérience de la guerre civile. Ses personnages sont souvent saisis entre diverses langues, religions et pays. Les croisades vues par les Arabes est son essai le plus connu. Son dernier né, Les désorientés reprend tous les thèmes qui lui sont chers. Amin Maalouf est aussi un librettiste réputé.
Il parlera de la guerre, de l’identité, de la langue et de l’écriture d’un opéra en compagnie de Olivier Poivre d’Arvor, Président de France Culture.
Entrée libre sur réservation au 01 53 79 49 49 à partir du 2 septembre
A découvrir également le samedi 21 septembre de 16h30 - 17h30, Le Monde - Auditorium, Ahdaf Soueif – l’écrivain activiste.
Ahdaf Soueif, romancière égyptienne, se distingue également comme activiste et commentatrice sociale.
Bien qu’elle écrive en anglais, ses lecteurs arabes soutiennent qu’ils entendent leur langue dans son écriture. Parmi ses nombreux livres, La carte d’Amour a été finaliste du Man Booker Prize. Elle a récemment écrit Cairo : My City, our Revolution, texte consacré à la première année de la révolution égyptienne. Venez la découvrir pour une présentation intimiste et un échange avec vous, le public.
Entrée libre en fonction des places disponibles
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