Un vent féminin (libanais) souffle sur le Centre Pompidou à Paris...
Culture - Exposition
Un vent féminin (libanais) souffle sur le Centre Pompidou à Paris...
L’exposition « Elles font l’abstraction »* qu’accueille Beaubourg redonne aux femmes artistes la place qu’elles méritent au sein de l’art abstrait, et révèle leur processus d’invisibilisation au fil de l’histoire. Quatre artistes libanaises, Etel Adnan, Huguette Caland, Helen Khal et Saloua Raouda Choucair, sont de la partie...
OLJ / Par Gilles Khoury , le 09 juillet 2021
« Cette toile est tellement réussie qu’on ne la croirait pas due à une femme. » C’est sur cette phrase – prononcée par le peintre Hans Hofman en 1937 à propos de l’œuvre de son élève, l’artiste américaine Lee Krasner – que s’ouvre l’exposition parisienne « Elles font l’abstraction » à Beaubourg. Et c’est précisément cette pensée que déconstruisent les cent dix artistes féminines rassemblées au Centre Pompidou par le biais d’un parcours déployé sur 42 espaces, mis en place par la commissaire générale Christine Macel et la commissaire associée pour la photographie Karolina Lewandowska. À la faveur de cette exposition, ce sont plus particulièrement les tournants décisifs de l’abstraction qui sont racontés, mais toutefois en redonnant aux femmes la place qu’elles méritent au sein de ce courant. En débobinant donc le langage de l’abstraction ainsi que le rôle crucial que les artistes féminines y ont joué, « Elles font l’abstraction » révèle surtout le processus d’invisibilisation de ces dernières qui perdure voilà des centenaires...
L’Orient-Le Jour est le seul quotidien libanais d’expression française, né le 15 juin 1971 de la fusion de deux journaux, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924) et Le Jour (fondé à Beyrouth en 1934)... Lire la suite, cliquer ici.