Inscription pour accueillir le spectacle Beyrouth ou bon réveil à vous
Dates de l’événement : Week-ends du 3/4 avril et 10/11 avril 2021
Organisé par le Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine et le Théâtre Majaz
Durée : 45 min
Contactez-nous au 01 55 53 10 60
ou à l’adresse contact@theatrejeanvilar.com
Événement gratuit
Porté par une comédienne et une joueuse de oud, chaque épisode est dédié à une ville du Proche Orient : Le Caire, Damas, Beyrouth et Jérusalem. Chaque épisode se termine par un temps d’échange autour de ce qui serait pour eux une chanson qui représente une époque bénie.
En avril, vous pourrez accueillir le premier opus consacré à la ville de Beyrouth.
Notre fil conducteur entre toutes ces villes est le rapport à la musique et aux grands artistes arabes qui ont accompagné la grande Histoire du 20e siècle dans cette région du monde qu’on ne connaît que trop par le prisme de ses crises politiques. Un siècle d’une grande créativité initié au 19e par la Nahda, que l’on peut traduire par « essor » ou « force ». Un mouvement transversal de « renaissance » culturelle arabe moderne, à la fois littéraire, politique, culturel et religieux.
Dans chacune de ces villes, des chanteurs et chanteuses ont été vénérés comme de véritables dieux. Ils portaient une parole poétique populaire et avaient un poids politique important. À l’époque des cabarets célèbres du Caire, des cinémas avant-gardistes de Beyrouth, des cercles de musique de Damas, et des réunions de poésie à Jérusalem, tout était possible. La culture portait en son sein l’espoir d’un avenir lumineux. C’était sans compter les grands drames que le monde traversait à cette époque, et l’impact qu’ils auraient sur ces paradis perdus.
La musique, et plus particulièrement la chanson, est dans le monde arabe un incroyable vecteur d’éducation et d’ouverture culturelle. Elle regroupe en elle toutes les influences et les identités d’une région qui peuvent sembler disparates, et s’immisce dans le quotidien des gens comme un véritable rituel. Tous les matins, dans n’importe quel taxi de Beyrouth, vous entendrez à la radio Fairouz. Et tous les soirs à la tombée de la nuit, sa voix accompagne le retour à la maison des travailleurs. Que ce soit dans les classes populaires, ou chez l’élite intellectuelle du pays, Fairouz inaugure et clôture les journées libanaises. Et Oum Kalthoum celles du Caire, Asmahan celles de Damas… "