Hoda Barakat : Depuis que j’ai quitté le Liban, j’y vais à travers mes textes en arabe

Hoda Barakat reçoit dans son appartement, à deux pas du cimetière du Père-Lachaise, vêtue d’une abaya noire, brodée. Son

accueil est chaleureux, familier et sans artifice. Tout en partageant un café, la romancière aux yeux très clairs et aux cheveux très foncés entre d’emblée dans le vif du sujet. Son roman « Barid al-Layl », publié chez Dar al-Adab en 2011, vient d’être traduit chez Actes Sud sous le titre « Courrier de nuit ». Dans ce roman épistolaire, l’écrivain met en scène des marginaux, dont les lettres sont condamnées à n’être jamais lues par leur destinataire. « Ils sont nombreux ceux que la vie jette de force dans les marges de l’isolement et qu’elle enferme, condamnés à la relégation obligatoire, dans l’enclos des invisibles, là où ils ne voient personne et où personne ne les voit. »

Propos recueillis par Joséphine HOBEIKA , à Paris | OLJ | 29/11/2018

L’Orient-Le Jour est le seul quotidien libanais d’expression française, né le 15 juin 1971 de la fusion de deux journaux, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924) et Le Jour (fondé à Beyrouth en 1934)... Lire la suite, cliquer ici.

Lien : L’entretien sur le site de l’Orient-Le-Jour

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