Colloque Henri Seyrig (1895-1973), l’un des pères de l’archéologie du Proche-Orient Jeudi 10 octobre et vendredi 11 octobre 2013

, par Mohammad Bakri


Colloque organisé par :

  • Frédérique Duyrat, conservateur en chef au département des Monnaies, Médailles et Antiques, Bibliothèque nationale de France.
  • Jean-Marie Dentzer, Président de l’Institut de France, Président de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
  • Olivier Picard, Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne.
  • Françoise Briquel-Chatonnet, directrice adjointe de l’UMR 8167 – Orient et Méditerranée (Mondes sémitiques), correspondante de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.


Avec les témoignages de MM.

  • Pierre Bordreuil, directeur de recherche honoraire au CNRS.
  • Jean-Louis Huot, directeur honoraire de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient.
  • Salah Stétié, ancien ambassadeur du Liban et écrivain.


Présentation

Henri Seyrig est étudiant à Oxford en 1914 lorsqu’éclate la guerre. Il s’illustre sur le front de l’Est puis rejoint l’armée d’Orient en Macédoine en 1917. Dès lors passionné par la Grèce, il entre à l’Ecole d’Athènes en 1922 et effectue trois voyages en Syrie entre 1924 et 1928. Directeur des Antiquités de Syrie et du Liban sous mandat français entre 1929 et 1941, il organise les fouilles archéologiques du temple de Bel à Palmyre, du Krak des Chevaliers et du sanctuaire d’Héliopolis à Baalbek. Il encourage l’installation de nombreuses missions étrangères (dont, à Doura Europos, M. Rostovtzeff, Université de Yale). En 1941, Henri Seyrig démissionne et rallie Charles de Gaulle. En 1946, la fin des mandats français le conduit à créer l’Institut français d’archéologie à Beyrouth dont il est directeur de sa fondation à 1967.

Cette carrière grecque et syrienne a fait d’Henri Seyrig l’un des pères de l’archéologie du Proche-Orient. Il s’est particulièrement intéressé à la numismatique et a contribué à l’enrichissement des collections du Cabinet des Médailles. Il est aussi pleinement un homme du XXe s. Croix de guerre avec deux citations à Verdun, il rejoint la résistance durant la seconde guerre mondiale, puis prend position contre les abus de la colonisation. Dans le même temps, il se passionne pour l’art contemporain et, parallèlement à sa collection d’objets anciens, acquiert tableaux et mobiles d’artistes contemporains.

En savoir plus et lire le programme sur le site de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (AIBL)

Télécharger programme et bulletin d’inscription

Voir l’information sur le site de La Bibliothèque nationale de France (BnF)

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)