Ce 9 juillet 21, l’acropole de Baalbeck irradiera d’espoir, de culture et de jeunesse à travers #ShineOnLebanon

Culture - Festival de Baalbeck

« Nous espérons vous procurer une heure et demie de bonheur »

Ce vendredi 9 juillet à 20h45, l’acropole de Baalbeck irradiera d’espoir, de culture et de jeunesse à travers #ShineOnLebanon, une initiative visant à braquer les projecteurs sur la nouvelle scène musicale libanaise dans un parcours à travers les temples romains de la Békaa. Les projections in situ en présence d’un public restreint seront simultanément diffusées sur les chaînes télévisées locales, les chaînes panarabes MBC4 et Shahid, ainsi que sur les réseaux YouTube et Facebook.

« J’espère que chaque Libanais se sentira fier de découvrir de jeunes artistes aussi créatifs et des lieux aussi magnifiques », déclare dans un entretien la présidente du festival Nayla de Freige, également PDG de « L’Orient-Le Jour ».

OLJ / Par Propos recueillis par Maya GHANDOUR HERT, le 07 juillet 2021

Le pays est plongé dans un marasme sans fond. Difficile de voir la lumière au bout du tunnel. Et voilà que le Festival de Baalbeck se propose d’apporter un rayon d’espoir à travers son initiative #ShineOnLebanon. Pourquoi miser sur l’espoir aujourd’hui ?

L’espoir est ce dont nous avons besoin pour continuer à vivre et ne pas sombrer. Nos soucis touchent notre quotidien à chaque instant : l’électricité, l’essence, l’argent, les médicaments, les soins hospitaliers, l’école de nos enfants, la sécurité... Écrasés par ces cauchemars, nous avons besoin de rêve et d’évasion, nous avons besoin de nous faire du bien, de voir et d’écouter du beau, de reprendre de l’énergie et de nous ressourcer, de faire travailler nos sens pour dépasser ce quotidien terriblement angoissant. C’est ce que nous avons essayé de créer en nous lançant dans ce projet. Plus de 150 personnes ont travaillé de très près sur ShineOnLebanon dont une cinquantaine d’artistes, neuf réalisateurs, douze cameramen, sans oublier les producteurs, les organisateurs, les techniciens, les monteurs, les communicants et toutes les petites mains. Nous avons utilisé 200 chambres d’hôtel, 20 bus de transport, loué des générateurs, du matériel sophistiqué, servi plus de 30 repas par jour pendant 10 jours de tournage. Demain, les médias prendront la relève. C’est toute une partie de l’industrie culturelle qui s’est mise en activité, dans une ambiance où la bonne humeur ne nous a pas quittés. C’est une thérapie en soi. Et le 9 juillet, lorsque des millions de spectateurs assisteront au concert sur les chaînes libanaises et panarabes ou sur les réseaux sociaux(https://www.facebook.com/events/498702914794302/ ? ref=newsfeed et https://www.youtube.com/watch ? v=dt1RPq-AFFI), nous espérons leur procurer une heure et demie de bonheur. J’espère que chaque Libanais se sentira fier de découvrir de jeunes artistes aussi créatifs et des lieux aussi magnifiques. Ils rêveront de ce Liban qu’ils aiment et qui leur échappe...

L’Orient-Le Jour est le seul quotidien libanais d’expression française, né le 15 juin 1971 de la fusion de deux journaux, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924) et Le Jour (fondé à Beyrouth en 1934)... Lire la suite, cliquer ici.

Lien : l’article sur le site de l’Orient-Le-Jour

Autres brèves

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)