Alawiya Sobh : Mon corps c’est moi et moi c’est mon corps... Son 5e opus, « An taachak al-hayat » défraye la chronique

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Alawiya Sobh : Mon corps c’est moi et moi c’est mon corps...

Son 5e opus, « An taachak al-hayat » (Aimer la vie – 352 pages – Dar al-Adab), défraye la chronique et dénonce, entre noirceur absolue et profond désir de lumière, les tabous du monde arabe, les interdits religieux et les fantasmes sexuels camouflés ou déclarés, sources de conflits et de malentendus.

OLJ / Par Edgar DAVIDIAN, le 08 décembre 2020

Alawiya Sobh, qui n’a pas froid aux yeux et encore moins à la plume, dit sans ambages : « Mon corps c’est moi et moi c’est mon corps. » De la scatologie la plus répugnante, presque sadienne, à l’élévation la plus éthérée, voire aux confins soufies, elle traverse en transe, presque hystérique, entre colère, indignation et besoin d’apaisement, les pages de ce livre où la vie et la mort palpitent, où les rigueurs dictatoriales de la religion rendent perclus les couples et les corps, où le noir du quotidien affronte le pire (et parfois, fait inattendu, le meilleur !) des imaginaires… La presse étrangère l’avait comparée à la sulfureuse écrivaine Elfriede Jelinek, Prix Heinrich Böll et Prix Nobel de littérature. Pour son style emporté, ses personnages détraqués et hors normes, ses descriptions outrancières enfreignant toute bienséance, son cri rauque contre la société, ses atmosphères hardies, dérangeantes, empreintes d’une sexualité trouble et troublante...

L’Orient-Le Jour est le seul quotidien libanais d’expression française, né le 15 juin 1971 de la fusion de deux journaux, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924) et Le Jour (fondé à Beyrouth en 1934)... Lire la suite, cliquer ici.

Lien : l’article sur le site de l’Orient-Le-Jour

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