Philippe Hitti, l’historien libano-américain à qui la culture arabe doit tant

Histoire et diaspora

Si la langue et la culture arabes se sont développées au sein des universités américaines, c’est surtout grâce à cet auteur, éditeur et professeur originaire de Chemlane, dans le caza de Aley.

OLJ / Par Pauline Mouhanna Karroum, Washington DC, le 16 novembre 2020

« Entre 850 et 1150, durant plus de 300 ans, les Arabes ont été le peuple le plus cultivé au monde. » Cette phrase que l’historien Philippe Hitti prononce dans un entretien en 1971* est significative de la fierté qu’il tirait de son appartenance, celle-là même qui a été au cœur de tout son travail. Hitti a dédié sa vie, ses études, ses recherches et ses livres aux Arabes, faisant de son mieux pour expliquer aux Américains la richesse de leur patrimoine, leurs accomplissements dans les domaines de la littérature, de la science… Philippe Hitti, originaire de Chemlane (Aley) où il voit le jour en 1886, obtient un diplôme d’histoire de l’Université américaine de Beyrouth en 1908. Il y enseigne durant cinq ans et se rend ensuite aux États-Unis pour poursuivre ses études au sein de la Colombia University à New York. En 1926, il y décroche haut la main son doctorat en études orientales. Il sera d’ailleurs le tout premier étudiant d’origine arabe à obtenir un tel diplôme aux États-Unis. Il retourne néanmoins au Liban et y enseigne jusqu’en 1926...

L’Orient-Le Jour est le seul quotidien libanais d’expression française, né le 15 juin 1971 de la fusion de deux journaux, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924) et Le Jour (fondé à Beyrouth en 1934)... Lire la suite, cliquer ici.

Lien : l’article sur le site de l’Orient-Le-Jour

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