Dans « Mammar al-mouchat » (Le passage piéton), le romancier syrien Rahim Hassaoui pousse un cri de révolte contre la guerre


L’Orient-Le Jour


02 juillet 2020
L’Orient-Le Jour
OLJ / Par Edgar DAVIDIAN
Littérature arabe


Rahim Hassaoui, de l’absurdité des guerres à la fraternité des marginaux...


Dans « Mammar al-mouchat » (Le passage piéton – Hachette-Antoine –168 pages), le romancier syrien pousse un cri de révolte contre la guerre tout en exprimant sa tendresse envers les marginaux des patries perdues, ces nouveaux damnés de la terre étrangers à eux-mêmes et aux autres.

Rahim Hassaoui, né en Syrie en 1980, appartient à cette jeune génération d’écrivains qui n’ont pas pu totalement échapper à la guerre, aux ruines, à l’exode, au despotisme sanglant, à la violence aveugle. Mais la volonté de se battre pour un meilleur lendemain – en dépit d’une certaine marginalisation, par-delà tout le mal gratuit inutilement encaissé – n’en est pas moins vive, louable et perceptible. Perceptible dans une écriture qui fouille en profondeur le cœur humain et la douleur de (sur)vivre, pour en dévoiler les sources d’énergie inépuisable et les besoins d’intégration. Cette dénonciation crue de l’absurdité, la perdition, l’errance, l’aridité des terres brûlées, se fait à travers une écriture arabe simple, mais parfaitement moderne émaillée d’un soupçon de poésie…

L’Orient-Le Jour est le seul quotidien libanais d’expression française, né le 15 juin 1971 de la fusion de deux journaux, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924) et Le Jour (fondé à Beyrouth en 1934)... Lire la suite, cliquer ici.

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