عيد الموسيقى

33ème édition de la Fête de la Musique 2014 21 juin 2014

, par Mohammad Bakri


 Edition 2014


33ème édition de la Fête de la Musique


Les musiques urbaines : thème de l’édition 2014 !


Samedi 21 juin, 33ème édition de la Fête de la Musique.

Rencontre entre la musique et l’énergie des habitants : la Fête de la Musique célèbre cette année les musiques urbaines.

L’effervescence originale, créative et festive, qui brasse les cultures et déambule à travers toutes les rues du monde, a parfois, à l’instar du hip-hop, été une contre-culture. Aujourd’hui, rejoignant les grandes formations traditionnelles des fanfares, des bandas ou des batucadas, parfois teintées des sonorités dues à l’explosion des musiques électroniques, les musiques urbaines sont indéniablement un phénomène culturel et artistique majeur accessible à chacun.

Commencez dès aujourd’hui à préparer l’événement.

Le 21 juin prochain : Faites de la Musique !

Site officiel de la Fête de la Musique


 Esprit de la Fête


Fête de la Musique


La Fête de la Musique a été créée en 1982 par le ministère de la Culture.

Quand Maurice Fleuret devient Directeur de la Musique et de la Danse en octobre 1981, à la demande de Jack Lang, il applique ses réflexions sur la pratique musicale et son évolution : "la musique partout et le concert nulle part". Découvrant en 1982, à l’occasion d’une étude sur les pratiques culturelles des français, que cinq millions de personnes dont un jeune sur deux, jouent d’un instrument de musique, il se prend à rêver de faire descendre les gens dans la rue.

Et c’est ainsi, en quelques semaines, que Jack Lang, ministre de la culture, décide de lancer la première Fête de la Musique, le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean.

« Faites de la musique, Fête de la Musique », la formule devenue mot d’ordre n’avait rien du slogan. Cette mobilisation des musiciens professionnels et amateurs, cette attention nouvelle portée à tous les genres musicaux, devenaient ainsi, à travers la réussite immédiate d’une manifestation populaire et largement spontanée, la traduction d’une politique qui entendait accorder leur place aux pratiques amateur ainsi qu’au rock, au jazz, à la chanson et aux musiques traditionnelles, aux côtés des musiques dites sérieuses ou savantes.

La gratuité des concerts, le soutien de la SACEM, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, allaient en faire, en quelques années, une des grandes manifestations culturelles françaises.

Elle commence à "s’exporter" en 1985, à l’occasion de l’Année européenne de la Musique. En moins de quinze ans, la Fête de la Musique sera reprise dans plus de cent pays, sur les cinq continents.

Succès international, phénomène de société (un timbre poste lui est consacré en 1998), la Fête est aussi porteuse des nouvelles tendances musicales, que souvent elle annonce, que toujours elle traduit : renouveau des musiques traditionnelles, explosion des musiques du monde, développement des chorales, apparition du rap, de la techno, retour au carnaval musical... Sa réussite visible en centre-ville occulte bien d’autres dimensions : elle entre dans les prisons, partage la vie des malades et du personnel à l’hôpital, rapproche les établissements scolaires et les écoles de musique, établit des liens et des échanges entre la ville et la banlieue, irrigue les communes rurales, valorise le travail de plusieurs mois ou de toute une année d’un individu, d’un groupe, d’une association ou de toute une communauté. Sans être jamais instrumentalisée, la Fête de la Musique favorise ainsi naturellement la démocratisation de l’accès aux pratiques artistiques et culturelles.

La réussite de la Fête est d’abord celle des multiples réseaux qui s’activent en prévision du 21 juin. Ils peuvent être institutionnels, comme les Théâtres Lyriques, les Orchestres nationaux et régionaux, les Ensembles de musique de chambre, les Conservatoires, les Ecoles de musique…, professionnels comme les Scènes de Musiques Actuelles (SMAC) et Cafés Musique ou les Antennes du Printemps de Bourges.

A cette occasion, les grandes fédérations amateurs mobilisent leurs relais dans toute la France qu’il s’agisse de la Confédération Musicale de France pour les Fanfares, les Harmonies et la pratique amateur en général ou de A Coeur Joie pour les Chorales. Les équipements sociaux et culturels, les associations locales aident à révéler les nouvelles expressions musicales. La vitalité de la Fête compte aussi avec les énergies de tous les » volontaires » qui se mobilisent individuellement pour apporter à cette journée exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité, son allure de transgression joyeuse.

En l’espace d’une génération, la Fête manifeste ainsi sa capacité permanente à se réinventer, ingénieuse et vivace, issue de l’institution, mais ayant choisi – comme la chanson – de vivre sa vie dans la rue.

Site officiel de la Fête de la Musique


 CHNI


Musée de l’histoire de l’immigration


La 33ème édition de la Fête de la musique célèbre les musiques urbaines. Le Musée de l’histoire de l’immigration propose à cette occasion un programme musical soul, funk et afrobeat, ainsi qu’un atelier artistique sur le parvis du Palais de la Porte Dorée.

La Fête de la musique au Musée de l’histoire de l’immigration aura lieu en plein air, sur le parvis récemment aménagé du Palais de la Porte Dorée et face à l’installation monumentale de l’agence Naudin Séevagen Architecture, résidents du 6b.

À partir de 19h, le public pourra participer à un atelier artistique en plein air, prendre un verre à la buvette, assister à la prestation des participantes du Paris Girls Rock Day et, à partir de 20h00, danser sur les rythmes soul, funk et afrobeat des groupes Uptight et Frères Smith.

En savoir plus sur le programme


 Institut du Monde arabe


Institut du Monde arabe


A partir de 19h30, sur le parvis de l’IMA

La Fête de la musique prend un relief particulier à l’Institut du monde arabe, pour la raison que son Président, Jack Lang, en fut le créateur, voici plus de trente années.
Pour cette nouvelle édition de la Fête de la musique, l’IMA reconduit, en 2014, le concept de « dialogue des cultures » qui correspond parfaitement à la vocation et aux objectifs de l’Institut. Une large place est faite aux musiques de la nouvelle génération qui, ces dernières années, à l’image du raï, du gnawa ou des groupes adeptes des fusions avec le jazz, le hip hop, le r’n’b ou la pop, ont franchi le saut... international.

Avec notamment : DJ Massi, Global Gnawa, Aymane Serhani, S1bioz, Gaby et son ensemble, Tam-Tam, Cheb Didine...

Institut du Monde arabe

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