Exposition - Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Vies d’exil - 1954-1962. Des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie Du 9 octobre 2012 au 19 mai 2013

, par Mohammad Bakri


Travail, école, logement, engagement politique et syndical, vie culturelle et intellectuelle... cette exposition propose un focus sur les multiples facettes de la vie quotidienne des Algériens en France pendant la Guerre d’Algérie.

Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration propose avec l’exposition Vies d’exils, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie une plongée inédite dans le quotidien des travailleurs algériens en France entre 1954 et 1962. Pendant cette période, l’immigration, loin de ralentir, s’accélère au contraire, la population algérienne passant au cours de la période de 220 000 à 350 000 personnes.

Fait nouveau dans l’histoire de l’immigration algérienne : il ne s’agit plus exclusivement d’une immigration masculine, et les familles rejoignent peu à peu leurs proches dans l’exil. Entre conflits nationalistes et répression policière, le difficile quotidien n’entame cependant pas la volonté des immigrés de vivre en s’insérant dans la société de consommation qui se profile alors en métropole.

Cette exposition se propose d’aborder les diverses réalités de vie des migrants algériens à travers la question de la vie sociale - travail, école, logement, loisirs… -, de l’accueil accordé à l’immigration algérienne, entre méfiance, rejet, et solidarité à leur engagement politique et syndical. En effet, la France métropolitaine de l’époque vit aussi au rythme de la guerre d’Algérie, de la vie culturelle et intellectuelle, des événements d’octobre 1961 et enfin, de l’indépendance.

Une riche sélection d’objets, d’œuvres d’art, de documents et de photographies, issue de fonds d’archives, et de collections tant institutionnelles que privées illustrera ces différentes thématiques.

Une production de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, sur une proposition de Benjamin Stora et Linda Amiri, commissaires scientifiques, assistés par Hedia Yelles-Chaouche.

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Cité nationale de l’histoire de l’immigration

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