Il s’agit d’une bibliothèque numérique en ligne documentant l’histoire de l’Egypte Moderne au cours des deux dernières centenaires à travers des dizaines de milliers d’articles divers, entre autres, des photos, des documents...
À défaut de pouvoir préserver ou créer des espaces réels, certains usagers de la ville fabriquent leurs propres espaces virtuels, reproduction idéalisée de Beyrouth ou forme de substitution à ce qui a été perdu. Ainsi, des sites Internet partagent des images du Beyrouth d’avant-guerre et des récits d’anciennes promenades urbaine
Diaporama d’affiches de films égyptiens entre 1971 et 1990. Il est important de signaler que le cinéma arabe fut l’un des premiers cinémas au monde après Hollywood. Le cinéma égyptien a longtemps dominé les écrans du monde arabe par la qualité et la quantité de sa production. Le septième art n’y est pas un apport récent des décolonisations. En 1895, les Frères Lumières font leur première projection cinématographique privée leur résidence...
Diaporama d’affiches de films égyptiens entre 1991 et 2005. Il est important de signaler que le cinéma arabe fut l’un des premiers cinémas au monde après Hollywood. Le cinéma égyptien a longtemps dominé les écrans du monde arabe par la qualité et la quantité de sa production. Le septième art n’y est pas un apport récent des décolonisations. En 1895, les Frères Lumières font leur première projection cinématographique privée leur résidence...
À défaut de pouvoir préserver ou créer des espaces réels, certains usagers de la ville fabriquent leurs propres espaces virtuels, reproduction idéalisée de Beyrouth ou forme de substitution à ce qui a été perdu. Ainsi, des sites Internet partagent des images du Beyrouth d’avant-guerre et des récits d’anciennes promenades urbaine
Il s’agit d’une bibliothèque numérique en ligne documentant l’histoire de l’Egypte Moderne au cours des deux dernières centenaires à travers des dizaines de milliers d’articles divers, entre autres, des photos, des documents...
Internet Archive met progressivement à disposition des internautes un ensemble de 14 millions d’images issues du domaine public via la plateforme de partage Flickr.
Des milliers de photos du programme Apollo viennent d’être mises en ligne sur le compte Flickr. Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d’envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune.
Les Archives de Paris mettent à votre disposition environ 6 millions d’images, sources généalogiques et documents iconographiques. Pour bien utiliser les outils de consultation mis à votre disposition, reportez-vous à la rubrique aide.
La numérisation des collections patrimoniales des établissements culturels, notamment les musées et les bibliothèques, permet le plus souvent de diffuser librement et gratuitement un grand nombre d’œuvres tombées dans le domaine public.
Huit ans après le début des dits « printemps arabes », l’heure est au bilan. Qu’en est-il de la nouvelle génération ? Que sont devenus les rêves et aspirations de cette jeunesse qui criait hier dans les rues ?
Autant de questions soulevées par Génération What, un programme transmédia qui interroge les jeunes de huit pays méditerranéens sur des sujets liés à la culture, la société ou la politique. De Tunis au Caire, en passant par Beyrouth et Amman, une initiative afin de découvrir ce que veulent les jeunes.
Le jeunes n’ont jamais été aussi éduqués et connectés que dans la société mondialisée actuelle. Mais que veulent vraiment ces nouvelles générations qui sont les clés du monde demain ? C’est la question que se pose l’Union Européenne lorsqu’elle lance en 2016 le projet Génération What ? ; une plateforme web installée dans 14 pays européens et territoires français d’outre-mer dans le but de récolter des informations sur les goûts et opinions des jeunes. Relayée par 19 diffuseurs et l’Union européenne de radio-télévision (UER), l’opération a rassemblé un million de participants à l’enquête, et plus de 83 millions de réponses. Un succès qui a conduit le projet à s’étendre au delà de la Méditerranée.
8 ans de printemps arabes, 8 pays et 8 sites internet
Depuis le printemps dernier, c’est à travers huit sites internet déclinés dans huit pays méditerranéens que Génération What se déploie, avec cette fois-ci 167 questions conçues par des sociologues et abordant les thèmes du travail, de la famille et de l’identité nationale et culturelle.
Parmi les nations participantes, on retrouve la Libye, le Maroc, La Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, Le Liban et la Palestine.
Grâce à une base de données mise à jour en temps réel, les participants peuvent ainsi instantanément comparer leurs réponses avec celles des autres utilisateurs par état et région, sur des cartes interactives.
Soutenu par un réseau de partenaires et diffuseurs locaux, cette campagne propose aussi 21 modules vidéo dans lesquels une trentaine de jeunes représentant différents pays répondent au questionnaire diffusé sur sur le site local. Sur chaque site, les visiteurs peuvent également visionner des compilations de vidéo régionales, et comparer les réponses des jeunes de toute la région.
La campagne s’achèvera par la publication d’un rapport sur la jeunesse de chaque pays et de toute la région afin de générer le débat au sein de la société.
A mi-chemin entre guide urbain et agenda culturel, ONORIENT est un web-magazine qui célèbre l’effervescence artistique et culturelle du Maghreb et du Moyen-Orient.
Cette vitrine de la culture orientale s’adresse à lectorat avide de découvrir les nouveautés de cette scène culturelle, ses tendances de fonds, ses talents, ses événements et ses actualités.
Véritable détecteur de tendances, ONORIENT a pour but de mettre en relief la culture d’aujourd’hui et la façon avec laquelle la jeunesse la perçoit – à travers un support connecté, mis à jour et en constante évolution.
تعود السينما العربية هذا العام إلى مهرجان “كان” السينمائي لتكون حاضرة بقوة. فبعد الإعلان بداية هذا الأسبوع عن مشاركة جناح خاص للمجلس السعودي للأفلام، الذي أطلقته الهيئة العامة للثقافة، لتعرض المملكة 9 أفلام للصنّاع الصاعدين ضمن فقرة الأفلام القصيرة للمهرجان، أعلنت اللائحة الرسمية الكاملة للأفلام المشاركة في مسابقة المهرجان ومن بينها فيلمان عربيان.
أول الأفلام المشاركة هو الفيلم اللبناني “كفر ناحوم” للمخرجة اللبنانية نادين لبكي، والذي يحكي قصة طفل صغير يعيش في بيئة فقيرة، ويقرر التمرد على واقعه عبر رفع دعوى ضد والديه اللذين أنجباه إلى هذا العالم. واختير فيلم نادين لبكي الجديد لعرضه في “كانّ” بعد “سكر بنات” و"هلق لوين؟" اللذين عُرضا في أقسام موازية، وهذه أول مرة يشارك فيها فيلم للبكي في المسابقة الرسمية. وأعلنت لبكي أنها “سعيدة وفخورة بإختيار الفيلم (كتبته مع جهاد حجيلي، وميشال كسرواني، بمشاركة جورج خباز، وتعاون خالد مزنر زوج نادين ومنتج الشريط) في المسابقة الرسمية” وفي هذا السياق، نشر خالد مزنر، زوج لبكي، في “فايسبوك”، مقطع فيديو يُظهر حجم سعادتها بهذا الإنجاز، وردّ فعلها لدى تبلّغها الخبر.
أما الفيلم الثاني، فهو الفيلم المصري “يوم الدين” للمخرج أبوبكر شوقي، عن رجل قبطي من جامعي القمامة، نشأ داخل مُستعمرة للمصابين بالجُذام، ويغادر هذه المستعمرة وينطلق برفقة مساعده وحمار خلال رحلة عبر أنحاء مصر بحثاً عن عائلته. الفيلم من بطولة راضي جمال وأحمد عبد الحفيظ، وتعاون فيه شوقي مع مدير التصوير الأرجنتيني فدريكو سيسكا، المونتيرة إيرين غرينويل، والموسيقي عمر فاضل الذي ألف الموسيقى التصويرية للفيلم.
يشارك فيلمان آخران في ثاني تظاهرة (نظرة ما) في “كان”: “قماشتي المفضلة” للسورية غايا جيحي (مقيمة في باريس) صوّرته في إسطنبول عن الأوضاع في بلدها (مع اللبنانية منال سلامة، والسوري سعد لوستان، والفلسطينية علا طبري)، إلى جانب “صوفيا” للمغربية مريم بن مبارك، وتعالج فيه قضية الأمهات اليافعات اللواتي يحملن من علاقات خارج مؤسسة الزواج.
وينطلق المهرجان يوم 8 مايو/ أيار المقبل بعرض فيلم Everybody Knows (الجميع يعلم) للمخرج الإيراني أصغر فرهادي، الذي يقدم للمرة الأولى تجربة إخراج فيلم بالإسبانية، ويقوم ببطولته كل من خافيير بارديم، وبينلوبي كروز.
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Nadir Dendoune l’avoue : « Je pensais que je n’avais pas le droit d’écrire. Lire, écrire, faire des films, c’était pas pour moi. Les pauvres n’écrivent pas ». A 45 ans, le journaliste, écrivain, voyageur et grande gueule, a tordu le cou à ces pronostics. Après plusieurs livres – dont Nos Rêves de pauvres paru en 2017 (éd. J.-C. Lattès) –, il a réalisé un documentaire sur sa mère, Des Figues en avril, qui sort en salle ce 4 avril. 57 minutes qui sont à elles seules une part de l’histoire franco-algérienne, des banlieues, de l’immigration. « C’est un film qui ne revendique rien, prévient Nadir Dendoune, mais il vient combler un vide. On a toujours raconté cette immigration à travers des histoires d’hommes, à travers le travail. Nos mères ont été les invisibles. »
Le réalisateur filme la sienne avec une infinie tendresse. Messaouda Dendoune, 82 ans, petite femme aux yeux malicieux rehaussés de khôl qui parle un savoureux mélange de kabyle et de français. Née en 1936, probablement en juin – « Tu es née quand mûrissent les fèves », lui avait dit sa propre mère –, cette « Kabyle des montagnes » a passé l’essentiel de sa vie en France. Dans son deux-pièces de l’Ile-Saint-Denis, les photos accrochées sur un papier peint fatigué racontent une vie dans l’ombre et la fierté d’avoir élevé, en dépit des difficultés, une génération de petits Français, aujourd’hui assistante sociale, couturière, fonctionnaire… devenus à leur tour parents...
L’Insulte , de Ziad Doueiri, sort ce 31 janvier dans les salles françaises. Dans ce film coup de poing, le réalisateur libanais explore les tensions communautaires qui minent son pays. Il “fait très mal au plus profond de nous-mêmes, et c’est tant mieux”, applaudit L’Orient-Le Jour.
Pour écrire le scénario de L’Insulte, Ziad Doueiri avoue s’être inspiré d’un incident qui lui est arrivé, il y a quelques années. L’intrigue du film se déroule à Beyrouth, de nos jours. Une dispute entre Tony, un chrétien libanais, et Yasser, un réfugié palestinien, dégénère. Des insultes sont proférées, elles vont mener les deux hommes jusque devant les tribunaux. L’affrontement des avocats, révélateur d’un conflit larvé qui engage toute la société, va porter le Liban au bord de l’explosion sociale...
« Mahbas », le premier film de Sophie Boutros, évoque avec légèreté et finesse les relations compliquées entre les Libanais et les Syriens. Le Moyen-Orient est sous le charme.
Le film libanais Mahbas de Sophie Boutros s’apprête à prendre la route des festivals de cinéma du monde entier tout au long de l’été. Le long-métrage, qui a enregistré 80 000 entrées dans son pays depuis sa sortie au printemps et qui est resté à l’affiche plus de treize semaines (une durée extraordinaire), ira aux États-Unis, dans plusieurs pays d’Europe, et même en Australie. Au cours des derniers mois, ce joli premier film, drôle et sensible, a été vu à Damas, Alep, Ramallah, Amman, ainsi qu’aux Émirats arabes unis, où vit une importante diaspora libanaise.
Alaa Wardi multiplie a capella des interprétations au succès impressionnant, dans le monde arabe et au-delà.
C’est une performance jubilatoire de six minutes qui a déjà été vue quelque dix millions de fois. Cette « Evolution de la musique arabe » passe en revue plus d’un siècle de création artistique par une sélection ébouriffante de 42 morceaux, tous interprétés par Alaa Wardi a capella. Le chanteur saoudien s’offre jusqu’à une dizaine d’avatars simultanés dans cette vidéo, osant interpréter les monstres les plus sacrés, de l’Egyptienne Oum Kalthoum au Syrien Farid El Atrache. Le processus de production musicale a pris deux mois entiers, avant le tournage du clip en quelques jours à Beyrouth.