Documentaire : Des Figues en avril de Nadir Dendoune - Sortie en salles le 4 avril 2018

Nadir Dendoune l’avoue : « Je pensais que je n’avais pas le droit d’écrire. Lire, écrire, faire des films, c’était pas pour moi. Les pauvres n’écrivent pas ». A 45 ans, le journaliste, écrivain, voyageur et grande gueule, a tordu le cou à ces pronostics. Après plusieurs livres – dont Nos Rêves de pauvres paru en 2017 (éd. J.-C. Lattès) –, il a réalisé un documentaire sur sa mère, Des Figues en avril, qui sort en salle ce 4 avril. 57 minutes qui sont à elles seules une part de l’histoire franco-algérienne, des banlieues, de l’immigration. « C’est un film qui ne revendique rien, prévient Nadir Dendoune, mais il vient combler un vide. On a toujours raconté cette immigration à travers des histoires d’hommes, à travers le travail. Nos mères ont été les invisibles. »

Le réalisateur filme la sienne avec une infinie tendresse. Messaouda Dendoune, 82 ans, petite femme aux yeux malicieux rehaussés de khôl qui parle un savoureux mélange de kabyle et de français. Née en 1936, probablement en juin – « Tu es née quand mûrissent les fèves », lui avait dit sa propre mère –, cette « Kabyle des montagnes » a passé l’essentiel de sa vie en France. Dans son deux-pièces de l’Ile-Saint-Denis, les photos accrochées sur un papier peint fatigué racontent une vie dans l’ombre et la fierté d’avoir élevé, en dépit des difficultés, une génération de petits Français, aujourd’hui assistante sociale, couturière, fonctionnaire… devenus à leur tour parents...

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Lire également l’article du Courrier de l’Atlas : Nadir Dendoune se confie au Point sur le film consacré à sa mère

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