Osloob Hayati - Concert de Naïssam Jalal The Rhythms of Resistance - Les 28 et 29 mai 2016 à Paris

, par Mohammad Bakri

La flûtiste franco-syrienne Naïssam Jalal joue avec tous et se joue de toutes les catégories musicales. Du jazz au rap, de la musique traditionnelle aux métissages contemporains, elle propose avec son quintet Rhythms of Resistance une interprétation de leur dernier album "Osloob Hayati".

“Osloob Hayati” (ma façon de vivre), sorti le 30 mars 2015, est un album de résistance. Il présente une musique de pérégrinations et d’échanges, une musique pluriculturelle, une musique qui remet en question les cadres traditionnels et commerciaux de l’expression artistique, une musique libre et évolutive dans la forme comme dans le fond. C’est une musique qui parle du monde pour mieux l’influencer. Cette musique tente de présenter un exemple de liberté artistique, cette liberté qui aujourd’hui est réclamée avec tant de détermination dans un monde arabe en pleine évolution.

En 2011, Naïssam Jalal fonde le très cosmopolite ensemble “Rhythms of Resistance” avec quatre musiciens talentueux aux origines nationales différentes. Quatre années plus tard, le quintette a atteint une remarquable maturité, sachant (se) jouer de toutes les confrontations, de tous les télescopages. Une multiplicité d’apports et d’influx conjugue passionnément les influences, les registres, et fascine. Le sens du rythme, la plénitude de l’élan et des improvisations où se retissent les liens entre jazz et musique savante, musique européenne, musique orientale, sont l’occasion d’autant de traversées du miroir entre les champs esthétiques.

Lors du concert du dimanche 29 mai, le rappeur, beatmaker et beatboxer palestinien Osloob rejoindra Naïssam Jalal sur scène et partagera quelques titres avec le quintette.

Naïssam Jalal (flûte, nay, compositions), Mehdi Chaïb (saxophones tenor et soprano, percussions), Karsten Hochapfel (guitare, violoncelle), Matyas Szandai (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie). Invité : Osloob (rap, machines, beatbox).

En savoir plus sur le site du Musée national de l’histoire de l’immigration

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