Les critiques dont fait parfois l’objet la traduction du Coran de Régis Blachère

Après avoir présenté la vie et l’œuvre de Régis Blachère, on envisage ici les critiques dont fait parfois l’objet sa traduction du Coran. Aussi cette notice introductive déjoue-t-elle un peu les lois du genre. Mais le débat, on le verra, est important.

Durant une quarantaine d’années – depuis 1935, date de sa nomination à l’École nationale des langues orientales vivantes (ENLOV), jusqu’à son décès en 1973 – Régis Blachère est l’une des figures les plus marquantes des études arabes en France. Il occupe successivement ou concurremment les fonctions de directeur d’études de philologie arabe à la IVe section de l’EPHE (1942-1968), de titulaire de la chaire de philologie et littérature arabe à la Sorbonne (1950-1970), et de directeur de l’Institut des études islamiques de l’Académie de Paris (1956-1965). Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1972, il ne peut y siéger qu’un an, décédant le 7 août 1973.

Né à Montrouge en 1900, d’une famille modeste, il entre en contact avec le monde arabe en 1915 quand son père est nommé dans la fonction publique au Maroc. Aussitôt il se met à apprendre l’arabe. Il termine ses études secondaires au Lycée Lyautey de Casablanca. Se destinant primitivement à une carrière dans l’interprétariat, il s’oriente, à la suggestion de ses professeurs, vers l’enseignement de l’arabe et suit la carrière habituelle : licence (1922, Faculté des lettres d’Alger), agrégation (1924), thèses de doctorat (1936). Au début de son parcours scientifique, il s’intéresse aux géographes, publiant en 1932 ses Extraits des principaux géographes arabes du Moyen Âge. Il ne délaisse pas ce sujet, mais très vite se consacre aux trois domaines auxquels il apporte une contribution importante : la langue, la littérature, l’islamologie...

Lien : La traduction française de Régis Blachère

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