Le Liban face à la quarantaine et au confinement : entre perspective historique et enjeux politiques et économiques

Menacé par un endettement considérable (environ 170% de son PIB) et de graves problèmes économiques et monétaires, le Liban semble avoir pris une longueur d’avance dans la gestion de la crise du Covid-19, lorsque le gouvernement de Hassân Diab, formé un peu plus d’un mois auparavant, décide le 28 février (soit une semaine seulement après le premier cas de Coronavirus avéré dans le pays) de fermer les écoles et les universités, mettant ainsi en place un confinement partiel avant l’annonce officielle le 16 mars d’un confinement général. Avec peu de moyens économiques et financiers, et conscient du manque d’infrastructures et de la forte densité de population, le nouveau gouvernement libanais, en quête de légitimité, prend très tôt le parti de troquer la santé économique du pays et l’espoir d’une relance qui resterait très timide contre la santé physique de ses citoyens. Le Liban n’avait plus rien à perdre sur le plan économique...

Lien : L’article sur Les clés du Moyen-Orient

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