L’homme que je fus, Mohamed Abi Samra (Liban), Roman الرجل السابق، محمد ابي سمرا (لبنان)، رواية

, par Mohammad Bakri

Le troisième, traduit de l’arabe (Liban) par Franck Mermier, est le roman de l’écrivain libanais Mohamed Abi Samra : L’Homme que je fus, paru chez Actes Sud en novembre 2007.

De retour au pays après dix-sept ans d’exil, un homme tente de ré-apprivoiser ses origines. Peut-on s’affranchir, et à quel prix, de son identité première ? Peut-on accéder, par l’appropriation d’une culture étrangère, à une autre identité ?

Quittant un Liban qui commençait à s’enfoncer dans la guerre civile, le narrateur avait vingt ans lorsqu’il débarqua à Lyon. Il venait d’un quartier pauvre de Beyrouth, une enclave miséreuse habitée par des migrants provenant en majorité d’un même village du Sud-Liban et qui côtoyaient des voisins kurdes et syriaques. Le narrateur évoque d’emblée sa stupeur lorsque, rentré au pays après dix-sept ans d’absence, il découvre qu’il n’a jamais cessé de ressembler, tant par sa physionomie, ses gestes, le ton de sa voix que sa manière de s’habiller, à ses compagnons d’enfance et de jeunesse, à son père et à ses frères. Il lui semble aussi que sa femme française et ses trois enfants sont nés dans le même taudis...

Source : site de l’éditeur.

A noter enfin que Mohamed Abi Samra faisait partie des douze auteurs libanais exprimant les multiples sensibilités du Liban, ses géographies comme ses nombreuses communautés confessionnelles, de l’édition libanaise Les Belles Etrangères 2007.

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)