Thierry Desrues et Éric Gobe (dir.)
Comment qualifier le mouvement de protestation algérien ? Est-ce une révolution, une révolte, une rébellion, un soulèvement ? Difficile de répondre à cette question, bien que l’on trouve toutes ces notions dans la plupart des contributions présentées dans ce dossier spécial portant sur les manifestions algériennes de 2019. L’incertitude propre à la dynamique actuelle de l’action collective en Algérie rend aléatoire tout pronostic quant à son issue politique. En revanche, ce mouvement offre l’occasion aux chercheurs en sciences sociales participant à ce numéro de L’Année du Maghreb de comparer l’expérience algérienne de la contestation aux mobilisations connues par la Tunisie et le Maroc depuis les « Printemps arabes » de 2011.
Les diverses contributions présentées dans ce dossier spécial éclairent, à leur manière, différents pans de la réalité des mouvements de protestation en Algérie, en particulier, et au Maghreb, de manière générale. Elles interpellent la sociologie politique des mobilisations quant à sa capacité à produire des schèmes interprétatifs des actions collectives. Elles constituent également un appel à la multiplication et à l’approfondissement des recherches sur l’Algérie qui demeure l’un des pays du Maghreb les moins étudiés par les sciences sociales.
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