Culture et éducation arabo-islamiques au Šām pendant les trois premiers siècles de l’Islam D’après « Tārīẖ Madīnat Dimašq » d’Ibn ‘Asākir (499/1105 - 571/1176)

, par Mohammad Bakri

Malaké Abiad

Études arabes, médiévales et modernes


Riches en informations diverses et variées, les ouvrages biographiques constituent une partie importante de l’historiographie arabo-musulmane. L’un d’entre eux, Histoire de la Ville de Damas d’Ibn ‘Asākir, auteur du VIe/XIIe siècle, constitue une source précieuse pour tenter de comprendre comment se sont formées les bases de la culture et de l’éducation arabo-islamiques pendant les trois premiers siècles de l’Islam au Bilād al-Šām.

L’auteur du présent ouvrage, Malaké Abiad, a entrepris d’en extraire les renseignements les plus utiles pour son propos, lequel est articulé autour d’une distinction entre deux acteurs de la formation et de la diffusion de l’éducation : d’une part, les détenteurs du pouvoir et, d’autre part, la communauté musulmane .

Dans des pages réussissant à faire la part belle à la fois aux personnalités des califes bien guidés, omeyyades ou abbassides et aux données statistiques les plus précises, Abiad montre que les efforts réalisés par ces deux ensembles d’acteurs historiques ont été complémentaires.

Grâce à la circulation et l’échange des opinions, des connaissances, des valeurs et autres éléments culturels à travers l’empire islamique, a pu naître, au bout de quelques siècles, une culture arabo-islamique unique dépassant la multitude de cultures régionales.

Sur les Presses de l’Ifpo

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