Clavardage pédagogique : performances en écriture et interactions entre pairs chez des élèves du secondaire en difficulté d’apprentissage.
Par Marie-Ève Gonthier, Chantal Ouellet et Natalie Lavoie
Alors que le clavardage, l’échange de textes sur support numérique, est une activité quotidienne pour une large majorité d’élèves, par exemple sous forme de SMS, peut-on utiliser cette compétence en classe ? Marie-Ève Gonthier, Chantal Ouellet et Natalie Lavoie rendent compte dans la revue Alsic d’une expérience menée au Québec en classe d’adaptation avec des élèves de 12 à 14 ans. Le clavardage s’est fait sur ordinateur à partir d’un logiciel Etherpad - Récit, entre deux classes. Les élèves ont du rédiger en commun un texte. Selon les auteurs, « grâce au clavardage, les jeunes des deux niveaux ont mieux réussi à certains critères d’évaluation (orthographe grammaticale, respect des consignes et construction des phrases). Les interactions cognitives centrées sur la tâche dominent dans leurs discussions ; d’ailleurs, ils ont pris en compte plus de la moitié des propositions discutées. En somme, les jeunes ayant un intérêt certain pour le clavardage, il demeure judicieux d’y faire appel afin d’écrire en classe ».