Atlas archéologique et épigraphique de Pétra أطلس - البتراء - الأردن

, par Mohammad Bakri


Par L. Nehmé, avec la collaboration de Joseph T. Milik et R. Saupin. Préface de Jean-Marie DENTZER.
Ouvrage édité avec la participation de Suez Environnement.

320 pages (dont 51 planches).

Présentation

Pétra est la capitale du royaume des Nabatéens, gens du désert d’origine arabe qui se sont rapidement enrichis grâce au commerce de l’encens et des aromates entre l’Arabie heureuse et la Méditerranée. Organisés en royaume ayant à sa tête un roi et des ministres, les Nabatéens sont restés indépendants, en marge des grandes puissances de leur temps – notamment de Rome – jusqu’au début du IIe siècle ap. J.-C. Durant toute cette période, ils ont bâti des villes d’un bout à l’autre de leur territoire, c’est-à-dire de la Syrie du Sud au Hijâz saoudien et du Néguev au désert syro-arabique : Bosra, Pétra et Hégra ont été nabatéennes avant d’être romaines.

Pétra, joyau archéologique inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de L’UNESCO depuis 1985, est principalement connue pour ses somptueux tombeaux rupestres taillés à même la roche, dans un grès bigarré dont les couleurs ont charmé les voyageurs et les touristes qui visitent le site depuis la fin du XIXe siècle. Les vestiges rupestres, qui comprennent plusieurs centaines de tombeaux mais aussi des sanctuaires, des citernes, des maisons, des carrières et d’autres monuments, ont parfois souffert de l’érosion mais ils restent, dans leur immense majorité, remarquablement conservés et donc immédiatement visibles et identifiables.

Les premiers inventaires de Pétra ont été réalisés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle par des savants allemands et autrichiens, mais les catalogues qu’ils ont dressés demeurent incomplets. De plus, aucune carte contenant les quelque 3000 monuments désormais connus du site, et son millier d’inscriptions, n’a jamais été proposée au public. C’est pour combler cette lacune que nous proposons aux passionnés de Pétra le premier fascicule d’un Atlas archéologique et épigraphique, dans lequel le lecteur trouvera un catalogue des monuments et un autre des inscriptions, quatre cartes et un commentaire sur la répartition des vestiges, leur organisation et leur chronologie. La publication attendue des fascicules 2 et 3, consacrés aux autres secteurs du site, offrira alors une cartographie complète de ses vestiges, accessible aux spécialistes comme aux non-spécialistes, ainsi qu’un outil de gestion indispensable de ce patrimoine en péril.

En savoir plus sur le site de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

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