Ce nouveau numéro 79 de qantara qui vient de paraître consacre son dossier au « Patrimoine antique, le regard des arabes ».
On assiste depuis quelques décennies à la montée en puissance de l’archéologie dans les pays arabes. Toutefois, les recherches menées par des équipes arabes n’ont guère modifié en profondeur le regard porté sur le passé. L’ère gréco-romaine reste l’objet de l’intérêt privilégié de l’Occident, qui a investi dans la recherche et les fouilles dès la fin du XIXe siècle. Partout, il a fondé des instituts qui ont pris en charge l’étude des différentes civilisations qui se sont succédé sur le sol d’Afrique du Nord et du Proche et Moyen-Orient.
Toutefois, on voit poindre, dans les pays arabes, un intérêt nouveau pour un patrimoine qui attire chaque année de nombreux contingents de touristes. Mais pour beaucoup, Rome est à opposer à des héritages jugés plus authentiques ; ainsi, Jérash est-il mis en regard avec Pétra sur laquelle prend appui l’idéologie nationale, à la manière de Carthage contre Rome. En mettant l’accent sur le patrimoine gréco-romain, le dossier fera de celui-ci un révélateur de la relation au passé.
Par ailleurs, ce numéro propose dans son sommaire les sujets suivants :
- Points de vue Révolution : le monde arabe en ébullition
- Histoire Ennajma Ezzahra, la bonne étoile du baron d’Erlanger
- Dossier Patrimoine antique, le regard des Arabes
- Invitation au voyage Kurdistan iranien, le voyage inattendu
- Saveurs Thym et laurier, le divin bouquet
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– Source de l’information : site de l’Institut du Monde arabe
