Epreuve facultative d’arabe aux Brevet de Technicien Supérieur (BTS)

, par Mohammad Bakri

BO n° 42 du 14 novembre 2002

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, RECHERCHE ET TECHNOLOGIE

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR

Nouvelles modalités de déroulement de l’épreuve facultative d’arabe au BTS

NOR : MENS0202597N
RLR : 544-4a
NOTE DE SERVICE N°2002-241
DU 6-11-2002
MEN
DES A8

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux vice-recteurs de Mayotte, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours ; au recteur, directeur du CNED o L’épreuve facultative de langue vivante au BTS, en langue arabe, est modifiée afin de suivre l’évolution intervenue au niveau du baccalauréat (note de service n° 99-126 du 9 septembre 1999).

Nature de l’épreuve

L’épreuve a pour but de tester l’aptitude du candidat à comprendre un document écrit en arabe portant sur un sujet d’intérêt général, et à dialoguer en prenant appui sur ce document.
Le document, proposé par l’examinateur, comportera nécessairement une partie écrite, en arabe standard, sans signes vocaliques, conformément à l’usage.
Le candidat devra faire une présentation complète du document. La lecture oralisée d’un passage, de même que la traduction, pourront être demandées par l’examinateur. Cette présentation sera suivie d’un entretien, prenant appui sur le document, au cours duquel est évaluée l’aptitude du candidat à réagir spontanément aux sollicitations de son interlocuteur. L’entretien pourra être élargi et porter sur le projet professionnel du candidat. Le candidat pourra s’exprimer dans le registre qui lui paraît le plus approprié : arabe standard ou arabe « moyen ».

Observations

Le document proposé ne sera en aucun cas un document technique. Il s’agira toujours d’un document authentique, prioritairement extrait de la presse récente (journaux, revues, magazines économiques...) et portant sur des questions actuelles de société. Il pourra comporter des éléments iconographiques (article de presse accompagné de schémas, cartes, photos, caricatures, publicité). Le texte doit correspondre au temps de préparation, défini par le règlement d’examen.
L’arabe standard, appelé aussi littéral, correspond à l’usage « soutenu » de la langue, par référence à son usage écrit. L’arabe dit moyen comporte des tournures et expressions dialectales. Il doit être compris par tout interlocuteur arabophone. On n’acceptera du candidat aucune forme de sabir, qui consiste à introduire massivement un lexique étranger plus ou moins arabisé.

Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement supérieur
Jean-Marc MONTEIL

BO n° 42 du 14 novembre 2002

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