Colloque : Le monde arabe, entre rupture et renaissance ? Mercredi 3 février 2015 (9h30-19h)

, par Mohammad Bakri

Organisé par le département de recherche Société, Liberté, Paix du Collège des Bernardins et l’iReMMO.

« Cinq années après le déclenchement des révolutions arabes, alors que de profonds bouleversements traversent le Moyen-Orient, le Collège des Bernardins et l’iReMMO souhaitent faire le point sur la situation actuelle dans le monde arabe. Au cours de ce colloque, il s’agira d’évaluer les perspectives qui s’offrent au monde arabe. Jusqu’où ira la déliquescence prolongée de certains États arabes ? Allons-nous vers une recomposition à moyen terme du Moyen-Orient fondée sur des entités ethnico culturelles à la place des États actuels ? Dans quelle mesure les concepts de citoyenneté et de démocratie peuvent-ils progresser ? »

Introduction historique (9h30-10h) : Création des États au Moyen-Orient dans les années 1920, par Jean-Paul Chagnollaud.

Première table ronde (10h-12h30) : Vers une recomposition des États ?, animée par Pierre-Jean Luizard.

Avec Laurent Bonnefoy, Virginie Collombier, Xavier Guignard, Bassma Kodmani, Ziad Majed.

La faillite des États irakien, syrien et libyen, la guerre au Yémen et l’impasse dans laquelle se trouve la question de Palestine sont autant de situations nécessitant un retour vers l’histoire pour en comprendre les enjeux. La construction du Proche et du Moyen-Orient par les puissances européennes au lendemain de la Première Guerre mondiale est fortement remise en cause. L’analyse conduit à s’interroger : pourquoi une telle décomposition ? Doit-on repenser les frontières ? Peut il y avoir une recomposition, et laquelle ?

12h30‐13h : débat

Deuxième table ronde (14h15-16h30) : Les sociétés arabes. Communautarisation et citoyenneté, animée par Jacques Huntzinger.

Avec Hamit Bozarslan, Mohamed Janjar, Stéphane Lacroix.

Au-delà des instabilités politiques des États de la région, les sociétés arabes, dans toutes leurs composantes, demeurent des acteurs clé en transition. Les modernisations et les sécularisations sont à l’œuvre dans toutes ces sociétés, dont les acteurs se sont exprimées à l’occasion des printemps arabes de 2011. Qu’en est-il aujourd’hui ? Ces sociétés vont-elles vers des crispations communautaires qui conduiront à une sorte de retour vers les millets de l’ancien empire ottoman ? Ou bien au contraire, les sociétés arabes construisent-elles peu à peu, malgré des régimes politiques répressifs, des sociétés "citoyennes" nouvelles ?

16h30–16h50 : débat

Troisième table ronde (17h–18h30) : Les minorités religieuses dans le monde arabe, animée par Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.

Avec Pierre Blanc, Jean-François Colosimo et Monseigneur Maroun Elias-Lahham.

« Presque tous les États arabes connaissent un certain pluralisme religieux. Les uns se sont bâtis à partir de la présence historique en leur sein de communautés ethniques et religieuses diverses, notamment sunnites, chiites, alaouites, chrétiennes et kurdes. D’aucun connaissent un pluralisme plus récent, tels que l’Algérie ou les États du Golfe, notamment suite à l’arrivée de nouvelles communautés chrétiennes. Comment analyser la situation présente ? Comment appréhender l’avenir des minorités religieuses dans le monde arabe ? »

18h30–19h : Conclusions Par Jean‐Paul Chagnollaud, Pierre‐Jean Luizard, Jacques Huntzinger.

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