Chroniques syriennes Claire A. Poinsignon - Notification.fr

, par Mohammad Bakri


 Chroniques syriennes

En mars 2011, la journaliste Claire A. Poinsignon a traversé la Syrie du sud au nord et d’ouest en est, soit plus de 2 500 kilomètres, avec un groupe de l’École du Louvre conduit par Éric Morvillez, spécialiste de l’Antiquité tardive. Il était accompagné d’Élisabeth Doumeyrou, passionnée d’études sémitiques et conservatrice du musée de Perpignan, capable d’enjamber 8 000 ans d’histoire entre deux étapes. Pendant ces treize jours, partout où ils s’arrêtaient, éclataient des troubles après leur passage. Initiation in situ à l’espace de la révolte devenue révolution puis guerre civile pour certains chercheurs, guerre contre les civils pour d’autres.

Ce voyage constitue le point de départ de ces chroniques syriennes, qui interrogeront, chaque mois, la singularité des villes syriennes face à la tourmente.


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 Les villes dans la tourmente

lundi 26 novembre 2018

Je me souviens avoir regretté pendant ce voyage l’absence d’un(e) géographe parmi nous pour nous apprendre à « lire » les paysages et à nous intéresser au milieu naturel avant de découvrir les villes, leurs vestiges d’une beauté admirable et leurs habitants. D’où mon désir de mieux comprendre, maintenant que le conflit marque une pause même si son issue demeure incertaine, ce qui s’est joué pendant ces huit dernières années dans les villes syriennes prises dans la tourmente de la répression.

Une « mauvaise rencontre » autour d’une carte intéressante

Au retour, je croise sur mon chemin le géographe Fabrice Balanche, alors directeur du Groupe d’études et de recherches sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO) à l’université Lumière Lyon 2, aujourd’hui chercheur invité à l’Université de Stanford (Hoover institution) aux États-Unis. Dans son Atlas du Proche-Orient arabe, aux textes courts et aux cartes originales, reprises dans les médias, il rappelle à ceux qui ne sont pas familiers de la région que le Proche-Orient est situé dans une trouée est-ouest reliant la Méditerranée à la Mésopotamie dont les montagnes côtières ne sont pas infranchissables. Depuis des siècles, résume-t-il, la rencontre entre le grand axe nord-sud, qui relie l’Anatolie à l’Arabie, et les routes entre le littoral et la Mésopotamie a favorisé l’épanouissement de la vie urbaine : Alep, Hama, Homs et Damas sont le produit de ces situations de carrefour : « nous sommes dans une zone ouverte qui ne s’est fermée qu’avec les constructions étatiques du XXe siècle », contrariées par le conflit israélo-arabe...

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 Deraa : la ville où tout a commencé

lundi 31 décembre 2018

Le 16 mars 2011, au musée de Soueïda, à une centaine de kilomètres au sud de Damas, je découvre une représentation d’Allat, déesse de la fécondité et de la germination taillée en basalte, la pierre volcanique du plateau du Hauran. Bosra, construite elle aussi en basalte, est célèbre pour son imposant théâtre, un des mieux conservés du monde romain. Il y a encore quelques habitants dans la ville antique, érigée au Ier siècle avant JC, devenue la deuxième capitale de la province romaine d’Arabie, après Pétra. Nous ne poussons pas jusqu’à Deraa, à peine mentionnée dans le Guide bleu de 2010.

Deraa, proche des frontières avec le Liban, Israël et la Jordanie, avait un peu moins de 100 000 habitants lors du recensement de 2004 tandis que le gouvernorat éponyme en comptait un million en 2009. Un épisode du film Lawrence d’Arabie s’y déroule. Fondée à l’âge du bronze puis tour à tour grecque, romaine et byzantine, Adraa – son nom grec –, obtient le statut de polis qui lui garantit une autonomie appréciable au IIIe s. après JC. Elle rayonne alors vers l’Est et vers le Sud. Ses évêques successifs participent aux conciles qui se réunissent pour trancher les doutes théologiques de la chrétienté naissante. Au VIIe s. quand les Perses s’emparent de la cité, ils épargnent les habitants et quand les Arabes conquièrent la Syrie par le Sud, ils négocient des traités avec les villes qu’ils soumettent et des arrangements avant d’y transformer des églises en mosquées. Plus tard, cette région frontière est aussi nommée Djebel el-druze (la montagne des Druzes) car elle abrite une partie de cette communauté, issue de l’islam chiite. Le Hauran, réputé pour son blé et ses vignobles, à la différence des autres régions fertiles de Syrie, telles que les vallées de l’Oronte ou de l’Euphrate, ne possède pas de cours d’eau et son hydrologie repose sur des sources et les précipitations. Or, depuis la fin des années 2000, la région subit une forte sécheresse...

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 Homs : la "ville de la révolution" écrasée

lundi 25 février 2019

Le 17 mars 2011 , nous filons vers le Nord en passant par Homs, en direction du mont Liban, coiffé de neige. L’université privée du Qalamoun dresse ses parois de verre bleu futuristes en plein désert. La ville va être touchée par la contestation et le gouverneur de Homs limogé le 7 avril, quinze jours après celui de Deraa. Troisième ville de Syrie – après Damas et Alep – Homs, comptait un million d’habitants avant-guerre. 775 000 habitants en 2017, selon une source officielle. La ville a rejoint très vite le mouvement de révolte, parti de Deraa en 2011, ce qui lui a valu le surnom de « capitale de la révolution ».

Situé sur le fleuve Oronte, appelé « le rebelle » bien qu’il ait été domestiqué dès l’Antiquité par un système de norias complété au XXe s. par des barrages, Homs est au centre d’un plateau volcanique fertile. La vieille ville occupe l’emplacement de l’antique Émèse, métropole romaine devenue un centre chrétien important au IVe s. après JC jusqu’à sa conquête par le calife Omar au VIIe s. Connue pour ses constructions en pierres basaltiques, « la ville aux pierres noires » est à mi-chemin entre Damas et Alep et relie Palmyre à la Méditerranée. Avant les années 50, ses principales ressources viennent de l’agriculture et de l’élevage, aux mains de grands propriétaires citadins, et du commerce, favorisé par sa position carrefour. La réforme agraire de 1963 et l’industrialisation, encouragée par l’État, dotent la ville de nouveaux quartiers, bouleversent les équilibres démographiques et économiques et modifient les rapports ville-campagne sans parvenir pour autant à freiner l’exode rural...

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 Alep, une ville amputée

dimanche 24 mars 2019

18 mars 2011– Nous arrivons à Alep par un soir de pleine Lune, en laissant derrière nous Tartous, Lattaquié et Ougarit sur la côte méditerranéenne ainsi qu’Apamée dans la plaine du Ghab. Éric Morvilliez, de l’École du Louvre, nous rappelle l’importance des Cités-États en Syrie qui s’appuient sur un double héritage, le passé oriental de la cité et celui de l’époque hellénistique. Au temps des croisades au XIe et XIIe siècles, comme Damas et Homs, Alep a résisté aux croisés sans jamais se rendre. Au sortir d’un restaurant raffiné où m’a invitée une amie universitaire et traductrice pour qui j’ai renoncé à la visite d’une savonnerie, nous passons par la place de la Potence, « toujours en service », précise-t-elle sur un ton impassible.

Située dans le Nord-Ouest du pays, à 310 km au nord de Damas et à 45 km de la frontière turque, Alep a été la ville la plus peuplée de Syrie pendant des siècles et la troisième ville la plus importante de l’empire ottoman, après Istanbul et Le Caire. Habitée depuis le VIe millénaire av. J.-C., son importance historique s’explique par son emplacement, à mi-chemin entre la mer Méditerranée et la Mésopotamie – l’Irak moderne – et à sa situation sur l’antique route de la soie. L’ouverture du canal de Suez en 1869 porte un coup à son activité commerciale ; le rattachement d’Antioche et d’Alexandrette à la Turquie, du temps du mandat français, la prive de ses accès les plus proches à la Méditerranée. Depuis l’indépendance, elle demeure cependant la deuxième ville du pays. L’accord de libre-échange entre la Turquie et la Syrie, signé en 2007, contribue à relancer son activité. Avant le soulèvement de 2011 qui l’a touchée à partir de 2012, avec 2, 6 millions d’habitants, elle était quasiment aussi peuplée que la capitale Damas et elle restait réputée pour son dynamisme industriel et pour son patrimoine historique, sous l’œil vigilant du pouvoir central...

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 Damas et ses banlieues rebelles

lundi 29 avril 2019

Le 27 mars, à Damas, nous traversons les vergers d’abricotiers qui résistent à l’urbanisation anarchique du grand Damas et montons vers le mont Qassioun, qui abrite le palais présidentiel, pour avoir une vue d’ensemble sur la ville. Celle-ci compte 1, 7 millions d’habitants intra-muros et 2,6 millions dans l’agglomération. Notre guide syrien imagine que le président va s’exprimer dans le courant de la journée. En fait, il attendra le 30 mars. Son discours en deçà des annonces, ne satisfait pas les attentes de ceux qui manifestent depuis quinze jours dans la capitale, à Deraa, à Homs et ailleurs.

Damas aux deux visages

Construite entre 705 et 715 sur une ancienne église, elle-même construite sur un ancien temple, elle concentre 1 300 ans d’histoire et le minaret de Qaytbay (XIVe s. reconstruit au XVIIIe s. après un incendie).

Pour les Syriens, Alep est « la plus ancienne ville du monde » et Damas, « la plus ancienne capitale encore habitée au monde ». Les écrivains et les poètes ont chanté la capitale de la dynastie omeyyade, née au VIIIe s. qui a rayonné dans tout le monde musulman jusqu’à Cordoue et la chantent encore .

Parmi les poètes contemporains, citons Nizar Kabbani, le Damascène dans Lettre à ma mère : « Comme si les minarets omeyyades étaient plantés en nous,/Comme si les vergers de pommes attardaient leurs parfums/ Dans nos esprits./Comme si la lumière et les pierres/Étaient venues toutes, toutes, avec nous. »

Et quand des artistes français, signataires de l’Appel d’Avignon en juillet 2011, invitent des écrivains et des artistes syriens à l’Odéon théâtre de l’Europe pour une soirée de solidarité en octobre 2011 , celle-ci s’ouvre sur la voix de Mahmoud Darwich, le poète palestinien mort en 2008, déclamant le poème « Le collier damascène de la colombe » ) « Le verbe au présent/ Poursuit ses tâches omeyyades » . Et son poème « À Damas » , lu par l’éditeur Farouk Mardam-Bey fait frémir la salle – comble – :

À Damas, je sais que je suis dans la foule.

Une lune miroitante dans la main d’une femme

Me guide…vers moi.

Et me guide une pierre qui a fait ses ablutions

Dans les larmes du jasmin

Et s’est endormie. Et me guide le Barada

Aussi pauvre qu’un nuage

Brisé.

Le Barada, c’est le fleuve qui irrigue l’oasis dans laquelle s’est lovée la ville de Damas au milieu du désert. Ce passé prestigieux, exploité par le clan Assad à ses propres fins et préservé des destructions, est le premier visage de la ville qui se présentait aux voyageurs jusqu’en 2011...

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 Palmyre et Rakka, reprises à Daech

Lundi 27 mai 2019

À l’approche de Palmyre, deux Bédouins assis en tailleur dans le désert devisent, une tasse de café à la main. Ils semblent avoir l’éternité devant eux. Au-dessus des ruines, le 25 mars 2011, la propagande du régime prend les traits d’un hélicoptère de l’armée. Dans la ville moderne, au sortir du musée, nous croisons une manifestation d’habitants pro-Assad – spontanée ou pas, je ne sais – dans les rues. La beauté envoûtante du désert, la splendeur des ruines de l’aurore « aux doigts de rose » au couchant nous transportent au temps des caravanes.

Palmyre et Tadmor, indissolublement liés dans la mémoire syrienne

À mi-chemin de Homs et de l’Euphrate, la ville antique est érigée au cœur de la steppe environnée de reliefs qui oscillent entre 400 et 1400 m d’altitude, en bordure d’une source et d’une oasis. Elle jouit d’une situation géographique exceptionnelle pour contrôler « le commerce entre l’Orient et l’Empire de Rome et en tirer assez de richesse pour son développement monumental. La vocation commerciale de Palmyre est donc le fondement de sa richesse, mais aussi de sa réputation » lit-on dans l’introduction aux Notables de Palmyre Tatmor – du mot palmier, datte en palmyrénien –, pétrie de culture grecque, est passée sous domination romaine en 19 avant JC, nous rappelle Éric Morvilliez, spécialiste de l’Antiquité tardive, qui nous accompagne. Elle rivalise de richesse avec Antioche, la capitale de la province. L’empereur Hadrien (76-138) lui donne le statut de ville libre. Elle connaît un âge d’or au IIe s. après JC puis une crise au IIIe s. La route de la soie et la route de l’encens passent par Palmyre. Tissée en Chine ou à Palmyre, la soie est teinte à Tyr ou à Beyrouth, sur la côte méditerranéenne. L’encens fournit, entre autres, le marché local. Le temple de Bêl en fait une énorme consommation. Les sources écrites et les inscriptions attestent aussi du commerce des épices, des parfums, de l’ivoire, de l’écaille de tortue, des perles, des pierres précieuses…

L’intérêt pour les commerçants est que la ville ne se situe pas sur une route militaire, comme le souligne Pline l’Ancien. Les marchandises sont taxées par la douane romaine pour renflouer les caisses de l’Empire et par l’octroi municipal, selon un tarif retrouvé au XIXe s. sur des stèles. Au musée, la déesse arabe Allat que j’avais croisée pour la première fois à Soueïda dans le Sud est représentée avec un lion et une palme, emblème de Palmyre, empruntant des traits aux déesses grecques Athéna et Aphrodite. Sur le personnage historique de Zénobie, l’historien Maurice Sartre disait aux Rendez-vous de l’histoire du monde arabe, en juin 2015 : « de son palais, elle contemplait la ville grosso modo dans l’état où elle est parvenue jusqu’à nous. »...

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 Idlib, les civils pris pour cible

Lundi 08 juillet 2019

En mars 2011, avec mon groupe de l’École du Louvre, nous nous sommes arrêtés à Maarat al- Nouman, au sud de la région d’Idlib. Un jeune chercheur syrien a partagé avec nous la vision du paradis qui s’exprimait dans les mosaïques romaines et byzantines réunies au musée. Installé dans un ancien caravansérail sur la route de la soie, ce musée a été en grande partie détruit depuis. À la sortie, je remarque un portrait en mosaïques de Hafez Al Assad, le père du président actuel. Depuis le début du voyage, j’ai renoncé à compter ses portraits, encore moins ceux de son fils… Les statues qui ont été déboulonnées au début du soulèvement sont aujourd’hui remplacées pour faire croire à un retour à la « normalité ».

Idlib « la verte » est le chef-lieu du gouvernorat du même nom. Avant-guerre, la majeure partie des habitants d’Idlib vivait de l’agriculture ou travaillait à Alep, à une soixantaine de km. Les terres des environs d’Idlib, très fertiles, produisaient primeurs, céréales, olives, sésame et coton. Pour autant, la prospérité n’était pas forcément au rendez-vous. Des villes comme Deraa et Idlib ont été laissées à l’abandon par le régime après la libéralisation de l’économie, nous avait appris le démographe Youssef Courbage en mai 2012, rappelant que Damas, Alep et Homs drainaient à elles seules 50 % des investissements en Syrie. L’économiste Jihad Yazigi, rencontré en février 2019, abonde dans le même sens : le gouvernorat d’Idlib, comme les districts campagnards du gouvernorat d’Alep étaient sous-développés avant 2011.

L’esprit de Kafranbel

Bon nombre de Syriens tombent des nues, quand ils entendent parler, au début du soulèvement, des petites villes de Kafranbel (15 000 habitants ou de Saraqeb (le double). Dès avril 2011, raconte Rania Samara, traductrice littéraire, une première affiche publiée par le bureau des médias de Kafranbel est dédiée aux enfants de Deraa, à l’origine du soulèvement. Deux ans plus tard, on en compte près de 700. Derrière cette production, il y a trois personnes : Ahmed Jelal dessine, Raed Fares, écrit et une jeune femme, Iman, signe. Chaque jeudi soir, ils déterminent le thème qu’ils veulent monter en épingle le lendemain au cours des manifestations du vendredi puis ils détruisent leurs banderoles à la fin de la manifestation car ils se savent en danger. Les Syriens de l’intérieur se mettent à attendre leur production de la semaine suivante, les Syriens de la diaspora aussi, les dessinateurs de presse et les gens curieux du monde entier également. En 2011-2012, ils signent Kafranbel occupée, après Kafranbel libérée… Ils se sentent les ambassadeurs d’une Cité-État.

Leur force, c’est de s’appuyer sur des analyses géopolitiques très fines et de parler au monde occidental en empruntant certains de ses codes. Exemple : une référence au célèbre "I have a Dream" (« J’ai un rêve ») de Martin Luther King , décliné en août 2012 dans une affiche en trois langues – allemand, anglais, français. Ecrite par Nicolas Hénin, le journaliste français, plus tard kidnappé par l’organisation État islamique à Rakka en juin 2013 et libéré avec trois autres otages français, en avril 2014, l’affiche vaut à l’équipe de caricaturistes beaucoup d’ennuis : Daech terrorise la ville jusqu’à la mi-2013. Les habitants supplient les deux artistes d’arrêter les manifestations pour sauver ce qui peut l’être de cette ville rebelle devenue la cible incessante des bombardements du régime.

Raed Fares avait été victime d’une tentative d’assassinat en 2014 puis enlevé en 2016, à la station de radio Radio Fresh FM qu’il avait créée. En novembre 2018, il n’a pu échapper à des hommes armés qui l’ont abattu à bout portant à Kafranbel. Il avait toujours voulu y revenir après les voyages à l’étranger où il montrait le visage pacifique du mouvement citoyen qu’il incarnait. « Raed refusait d’abandonner, face au régime et aux islamistes. Il disait : “Pourquoi les gens qui rêvent d’une Syrie meilleure devraient-ils quitter leur terre ?”, rapporte Yara Bader, directrice du Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression, aujourd’hui en Allemagne. Dans ses projets, à la créativité inouïe, il voulait maintenir l’esprit de la révolution. » . Ses sympathisants le surnomment « la conscience de la révolution syrienne »....

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Claire A. Poinsignon

Jeune journaliste, Claire A. Poinsignon apprend le métier sur le terrain, en Afrique noire puis au Maghreb. Revenue en France, elle parcourt l’Europe pour Arte pendant vingt ans. À partir de 2010, elle investit son temps, à son compte, dans deux problématiques « Réseaux sociaux & journalisme », « Europe & Méditerranée », quand surviennent les révolutions arabes...

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