Festival du cinéma méditerranéen

39ème Festival international Cinemed de Montpellier Du 20 au 28 octobre 2017 à Montpellier

, par Mohammad Bakri


Le Festival du Cinéma Méditerranéen a été fondé en 1979 par l’équipe du Ciné-club Jean-Vigo, ciné-club de Montpellier extrêmement actif depuis le milieu des années cinquante. « Rencontres avec le cinéma méditerranéen » à son origine, cette manifestation est devenue « Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier » en 1989 en introduisant à partir de cette date une section compétition.

L’objectif de ce festival est de poursuivre : « un but culturel de connaissance des cinémas du bassin méditerranéen, de la mer Noire, du Portugal et de l’Arménie. Il facilite, dans un esprit de tolérance, les échanges, les colloques et les études sur les composantes communes qui relient entre elles ces cinématographies. »

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Le Festival du Cinéma Méditerranéen de Montpellier a l’immense plaisir d’accueillir lors de cette 39e édition un duo de choc : Olivier Nakache et Éric Toledano. À notre invitation, ils ont répondu banco comme un seul homme !

En 2005, le duo réalise son premier long métrage Je préfère qu’on reste amis , avec Gérard Depardieu et Jean-Paul Rouve, le début d’une belle amitié avec ce dernier. Deve­nus insé­pa­rables, nos deux complices réci­divent un an plus tard avec Nos jours heureux , inspiré de leur expé­rience respec­tive des colo­nies de vacances. Le film suit les aventures de moniteurs interprétés par Jean-Paul Rouve, Omar Sy, Joséphine de Meaux… qui font partie de leur famille d’acteurs. Avec Telle­ment proches en 2008, Éric Tolé­dano et Olivier Nakache, s’attaquent au thème de la famille, et se rapprochent des comédies à l’italienne dont ils sont de grands admirateurs.

La consé­cra­tion arrive en 2011 avec Intou­chables . Le film, qui va marquer l’histoire du cinéma français, ne compte pas moins de 19 millions d’entrées en France et près de 54 millions à travers le monde.

Après ce succès phénoménal, les deux compères retrouvent leur comédien fétiche Omar Sy pour Samba et intègrent de nouveaux venus à la bande : Charlotte Gainsbourg, Izïa Higelin et Tahar Rahim.

Ils viennent de signer Le Sens de la fête , sur les écrans le 4 octobre prochain, avec Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche, Vincent Macaigne, Hélène Vincent, Judith Chemla…

Un titre inaugural pour un rendez-vous festif autour de nos invités, dont nous reverrons tous les films et qui nous feront l’honneur d’une master class le mardi 24 octobre !


LA JEUNE GARDE DU CINÉMA ALGÉRIEN PRÉSENTE À MONTPELLIER

Après la Grèce, le Portugal et la Tunisie, Cinemed poursuit l’exploration de nouvelles émergences avec cette année, un éclairage sur l’Algérie.

Pourtant dotée d’une tradition de production cinématographique depuis son indépendance, l’Algérie a vu disparaître petit à petit ses salles de cinéma, son industrie, a vu ses talents se raréfier. N’ayant pas connu de « printemps arabe » à la différence de la Tunisie, il semble cependant qu’au sortir des années de plomb, la jeunesse algérienne se soit à nouveau emparée du cinéma pour s’exprimer, créer. Depuis le début des années 2010, nous avons constaté l’arrivée de films provenant d’Algérie sous toutes ses formes sur la scène internationale : courts métrages, longs métrages, documentaires, fictions, expérimental, films de genre, une génération quasi spontanée a vu le jour et s’exprime avec talent. La présentation au Festival de Cannes, l’an dernier du moyen métrage de Damien Ounouri Kindil el Bahr, cette année d’En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui au Certain regard, témoigne de cette émergence de nouveaux talents dans les festivals internationaux les plus prestigieux. Nous vous ferons découvrir ce bouillonnement créatif actuel : Hassein Ferhani récompensé l’an dernier pour son documentaire Dans ma tête un rond point, Narimane Mari qui, après son premier film , vient de présenter à l’exposition d’art moderne documenta de Kassel et au Festival de Locarno Le Fort des fous, ou encore le premier long métrage de Sofia Djama Les Bienheureux, pour n’en citer que quelques-uns.

A chaque rencontre que nous avons pu avoir avec ces auteurs, un nom est revenu systématiquement, parfois comme guide, père spirituel, mentor, formateur, mais toujours avec le plus grand respect, c’est Merzak Allouache. Symbole de l’apparition du cinéma algérien contemporain dans les années 70, Merzak vit le quotidien de ces réalisateurs, confronté également à la réalité de l’Algérie actuelle, dans ses difficultés à faire du cinéma, alternant documentaires et fictions. C’est aussi un compagnon de route de ces jeunes réalisateurs, leur permettant souvent de se former sur ses tournages. Nous aurons donc l’occasion de revisiter son œuvre, de le rencontrer, l‘écouter au cours d’une master class.

39ème Festival international Cinemed de Montpellier

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